mardi 9 août 2016

2016 et on en est toujours là...

rappeler encore et encore et encore que ce n'est pas le micro short d'une fille qui fait qu'elle se fait violer. mais le comportement du violeur qui est à blâmer...
purée, c'est quand même fou à quel point sortir ça de l'esprit des gens est compliqué !
non non non ! une ado qui se balade en short, si elle se fait violer c'est pas qu'elle l'a bien cherché.. elle elle se balade juste en short.
Qui est à blâmer c'est l'agresseur, qui se sentira tout puissant et dans son droit de faire ce qu'il veut sous prétexte que c'est "la fille-Eve-la pécheresse" qui l'a incité à...
#2016



mercredi 30 mars 2016

Horror period panties ! ou comment tout mélanger d'un côté ou de l'autre ! je m'en fous j'ai shinning en culotte sanglante !

Il y a quelques temps, j'ai commandé ces culottes terribilis !

 

Que j'ai pris en 3XL pour être sûre qu'elles m'aillent.. Je les ai donc reçues hier et je suis complètement fan !
 

Et puis bon, je poste la ptite photo sur insta, je partage sur facebook, certains me demandent où je les ai commandées et en cherchant un peu je trouve le site qui les fabrique (Harebrained period panties) et du coup, je regarde leurs modèles, plusieurs me font de l’œil..


Je les trouve drôles, je suis quand même assez adepte des films sanglants, j'aime bien le côté cartoon, et puis bon, les culottes de filles, pour en trouver des chouettes (et en grande taille) c'est vraiment la croix et la bannière (faudra un jour que je regarde ce que veux vraiment dire cette expression et d'où elle vient) et les quelques culottes rigolotes que j'ai viennent du rayon homme (mon slip superman, celui avec Hulk, bref.. des trucs cool quoi)

Meilleur jeu de mot !

Alors je me dis que je vais en commander d'autres quand ils auront des promotions.. et puis, un peu comme il ne faut jamais lire les commentaires sur internet, il ne faudrait jamais lire les blogs anti aussi...

Je suis donc tombée sur ce texte qui explique que le gars qui a monté la marque l'a fait parce que sa copine n'aimait plus ou moins pas lui dire "j'ai mes règles, donc pas de sexe" alors il a crée une culotte pour prévenir les gars de ça... (on peut donc partir en vrille et hurler au loup comme le fait la personne dans l'article.. whhhhhhhhhhhhooo ce mec est mysogyne whhhhhhhhhhhhooo ce mec ne prend pas en compte qu'une fille peut être avec une fille whhhhhhhhhhhhooo ce mec ne sait même pas qu'on peut faire du sexe quand on a ses règles)

fiouuuuu... ouh lala.. moi j'ai trouvé des slips rigolos pour filles, qui reprennent des designs de films que j'aime.. en version sanglante ! que demander de plus ?
Mais apparemment, plein de femmes estiment que c'est un connard mysogyne qui montre qu'une femme qui a ses règles est monstrueuse (je dirais plus qu'elle est menstrueuse perso hahaha)..

Ce qui me perturbe dans l'article (j'en ai lu un deuxième qui disait sensiblement la même chose) c'est que ce que je lis entre les lignes c'est ça :
"je suis une femme, je trouve mon corps effrayant quand il a ses règles et je le trouve dégueu, mais, je ne supporte pas l'idée qu'un homme se permette de dire que mon corps est dégueu quand j'ai mes règles parce que c'est misogyne" uhm .. ouais... okay...

Le fait est qu'au final, ben quand on a ses règles, oui, on a du sang qui coule entre ses jambes... et ouaip.. aussi incroyable que ça peut en avoir l'air, de tout temps on montre toujours le sang comme quelque chose d'impressionnant.. voilà.. ouh lala, grande vérité mise en lumière au grand jour !

Donc, ce n'est pas dire que le corps d'une femme est monstrueux que de coller des dessins sanglants sur des culottes pour les règles... j'ai lu aussi que ça aurait moins dérangé que ça soit une femme qui fasse la vidéo du kickstarter, parce que (et on en revient encore ET encore à la même tirade éculée) il n'y a qu'une femme qui peut parler des règles, parce qu'un homme qui en parle, c'est forcément parce qu'il n'a rien compris et qu'il se trompe sur le monde de la femme et qu'il fait du bashing, du shaming et cie 

En plus, il y a vraiment des femmes que ça gêne de parler de "ça" et par conséquent, oui, pourquoi pas détourner la gêne, par quelque chose d'amusant... je suis à l'aise pour parler du sang qui sort de mon utérus tous les mois, mais je respecte celles qui ne le sont pas ou moins.. 

Et puis quand va-t-on sortir du "si tu n'es pas directement et physiquement impliqué" par un sujet, tu n'as pas le droit d'en parler, pas le droit de faire quoi que ce soit dessus...

ah lala....

j'te jure !
 


enfin, en tout cas, moi j'ai une culotte bien cool, qui est "prévue" pour être portée durant ses règles, il y a une couche en plus à l'avant qui apparemment est faite pour retenir les tâches, mais sur le site, ils précisent que la culotte seule ne remplace pas des protections... donc, j'ai pas über bien compris, d'autant que l'arrière des culottes est blanc à l'intérieur.. donc bon.. mais voilà, c'est plus pour que les ptites fuites ne traversent pas.. je suppose que ce sont des culottes parfaites à porter quand on pratique le flux libre instinctif...

Et puis je veux ce modèle là ! en shorty ou culotte je n'ai pas encore bien décidé.. qui a un ptit côté The Descent :D


vendredi 26 février 2016

projection, acceptation, colère, rancune ou paix.

Je me suis retrouvée ces derniers temps dans une drôle de situation.

Quelqu'un m'a blessée et a eu une attitude qui m'a déplu, je lui en ai donc fait part en lui présentant le fait que j'avais toujours eu un avis mitigé et pas trop sûr sur cette personne et que là, ça penchait du mauvais côté de la balance et que je n'avais pas trop envie de laisser ça comme ça, un peu pourrir dans un coin. Comme cette personne m'a dit à plusieurs reprises qu'elle n'allait pas bien dans sa vie, je lui ai laissé le bénéfice du doute.

Finalement, à nouveau, tout un théâtre pour un truc assez innocent, avec accusations sur qui je suis et comment je me comporte avec le reste du monde. Quelques détails mesquins, des insinuations assez simplement méchantes et cette personne me dit que je l'ai blessée et qu'elle s'attendait à ce que je m'excuse.

Bon, soit. J'ai plutôt l'impression inverse et j'attendais également des excuses, mais je comprends qu'il y a des deux côtés des mauvaises interprétations.

Comme beaucoup d'histoires sont en cours autour de moi, beaucoup de choses qui se cassent, beaucoup de gens qui se quittent ou hésitent à se quitter. de l'amour qui apparaît ou disparaît, j'ai l'occasion de pas mal discuter de l'humain et de la complexité à gérer les émotions (les nôtres, celles des autres)..

De prime abord et ma première réaction étant toujours la colère, j'avais envie de répliquer des choses, d'imposer mon point de vue, d'expliquer ma situation et puis j'ai essayé de trouver une manière de répondre pour dire en gros "regarde peut être ce que moi j'ai vécu avant de juger vis à vis de ce que toi tu attendais" mais je voulais formuler ça en ne mettant pas en avant "tu dois changer ta manière de voir les choses et le faire dans mon sens" mais plutôt quelque chose comme "je me suis sentie blessée, il m'est arrivé ça et ça" pour que la porte du changement de perspective s'ouvre d'elle même.

Je n'ai pas encore la solution, je ne sais pas formuler ça, trouver des mots c'est pas toujours facile, alors j'ai juste clairement dit, si je t'ai blessée, je te présente mes excuses. et j'ai laissé la porte ouverte pour que ces incompréhensions soient oubliées et que le reste prenne le dessus. Seulement, je me rends compte qu'en fait, tous nos échanges n'avaient pas pour but, pour cette personne (et je peux me tromper) de trouver un terrain d'entente avec moi, mais de trouver quelqu'un à détester et à accuser d'une colère dont je ne suis pas à l'origine et peut-être même, avec un peu de recul, d'une jalousie vis à vis de mon implication dans ma vie personnelle et professionnelle et dans ma manière d'être simplement heureuse de plein de choses.

Et je me suis rendue compte d'une chose, qui ne m'avait pas traversé l'esprit. Mais définitivement, je pense qu'il y a des gens qui ont besoin de s'accrocher à du négatif, à se victimiser, à se faire plaindre et pour ça, trouver des méchants. ce qui tombe plutôt mal, parce que je ne suis pas une mauvaise personne, ni malicieuse, ni méchante. Et j'ai pris conscience qu'en fait, comme souvent, comme il m'arrive à moi aussi de le faire. On projette sur l'autre ce qu'on a envie de ressentir et par conséquent, finalement, moi qui depuis quelques temps me remet en question et me demande si je suis vraiment comme on m'a "accusée" d'être....

En fait non, je suis bien comme je suis, ça c'est sûr. Mais par contre la colère et les choses négatives qui sont ressenties n'existent qu'en cette personne. Ici, j'ai ouvert la porte en disant okay, je vois ton point de vue, je ne le comprends pas forcément, j'ai aussi des questions parce que certaines choses me semblent fausses, mais j'ouvre la porte... et.... message sans réponse...

Du coup, ça me fait beaucoup réfléchir à ma manière de percevoir les autres, à ce que je peux reprocher ou trouver un peu nul chez mes proches. De ce que j'accepte, je tolère ou je refuse. On a toujours des moments où on se dit, ahhhh j'aurais bien voulu que cette personne me comprenne, ou je la ou le déteste parce qu'il ou elle n'a pas agi comme j'attendais ou je voulais ou je pensais que c'était correcte de faire, et qu'entre ce qu'on projette, ce qu'on préfère ressentir, ce qu'on voudrait, ce que l'on fait, ce que l'autre répond.. pfiou ça en fait du bordel.

Comme quoi, à vouloir faire bien, mettre les choses à plat, discuter des soucis ou des angoisses ou des choses qui passent de travers il y a deux réponses, la négation et l'acceptation. J'essaie d'être dans l'acceptation de l'autre et de laisser une part de mes réflexions à l'écoute de l'autre. Mais je me rends compte que c'est un chemin ardu qui demande plus de courage et de prendre plus sur soi que de simplement s'enfermer dans l'accusation et dans la colère..

je vais continuer à réfléchir à tout ça... et essayer de passer outre cette personne qui a décidé que de toute façon j'étais une personne détestable et je vais me contenter de laisser la porte ouvert pour que si elle décide d'être en paix avec elle même, elle puisse l'être avec moi aussi..


mercredi 6 janvier 2016

Black Mirror

Dans la famille des séries que je ne connaissais pas encore, il y avait Black Mirror..

Je pensais que c'était récent..la première saison est sortie en 2011.. trois épisodes par saison, et le deuxième épisode de la troisième saison est en attente.

Plusieurs personnes en ont écrit sur fb et il y a quelques jours j'ai discuté avec un type qui m'a dit qu'il fallait vraiment le regarder... bon.. je m'y mets.. et ce, malgré une affiche à laquelle je n'accroche pas du tout (parfois, ça tient en un rien)

Chaque épisode est complètement indépendant l'un de l'autre, mais il aborde différents aspects de notre vie connectée et des possibilités d'avenir que ces technologies pourraient nous réserver.

Les informations virales via les réseaux sociaux dans le premier épisode, l'univers de la télé réalité, notre passivité face aux évènements et le plaisir que l'on a de les partager plutôt que les vivre (et aider les autres quand il y a un danger), la possibilité de posséder ses souvenirs, d'analyser chaque instant de sa vie et de revenir sur tout ce qui s'est passé avec les autres, traiter le deuil en ré-inventant les morts en leur créant un artefact de vie inspirée de tout ce qu'ils.elles ont pu poster sur le net... ou encore de supers étranges versions de l'utilisation de notre âme/esprit...

Bref, c'est glauque, pas joyeux, critique sans être pompeux. ça amène à repenser sa vision du monde, de l’inter-connectivité, du besoin que l'on/je peux avoir à être et vivre sur internet.

Je me dis qu'un épisode sur le monde des vidéos sur plateformes et des gens qui vivent par leurs vidéos avec produits à présenter et cie pourrait être un sujet intéressant..

J'ai regardé les 7 épisodes un peu à la chaîne, tout en faisant des nouvelles créations, mais après chaque épisode, j'avais ce moment un peu oppressant. A regarder mon appartement, mes mains bouger, mon univers irl, non connecté (même si j'ai toujours mon téléphone à portée de main).. bref.. regarder cette série, c'est comme regarder un film d'anticipation, mais qui montre le presque présent. c'est lourd, pas joyeux, inquiétant et je me demande si petit à petit on est déjà là dedans ou si on peut encore en sortir ? ou au moins l'utiliser différemment.

Ça pose les questions de l'éthique, de la réalité, de l'individualité.

J'ai plusieurs personnes autour de moi qui vivent avec peu de technologie, un peu de çi de là, mais pas d'ordi allumé toute la journée (c'est un peu la loose, mais dès que mon ordinateur est éteint, je me sens toute perdue chez moi... pas de musique, pas d'infos, pas de scroll inutile, pas d'information sur un sujet soudain qui me passerait par la tête...et ce vide silencieux) ces gens m'inspirent un peu... même si je n'en suis pas encore là.. j'ai envie de plus et de moins en même temps. Je vais donc essayer de simplement faire ce qui me semble le mieux pour moi, pour me sentir bien, être connectée au virtuel m'amène beaucoup de choses que j'utilise dans le monde réel et les deux m'offrent un ensemble qui me convient. Il faut juste que je sache trouver mon équilibre..