vendredi 28 juin 2013

le coussin de yoga

J'ai commencé le yoga en septembre... et étonnement, j'adore !

Le prof (qui n'est pas trop cosmique, heureusement) a fait des cd pour que durant les vacances on puisse continuer les exercices.. Comme je n'ai pas d'argent mais que je sais faire des trucs, je lui ai proposé un échange et il a été d'accord !

Du coup, il m'a demandé de lui faire un coussin identique à ceux que l'on a en cours.. j'ai longuement hésité quand à la broderie à ajouter.. sur Urban Threads, ils ont des motifs de chakras, et puis les modèles qu'ils appellent Mendhika.. avec des arabesques très orientales.. j'adore complétement !

Du coup, j'ai fini par acheter le pack suivant qui contient de super motifs !





 


 J'ai arrêté mon choix sur ce motif et j'ai changé les couleurs...
la version Urban Threads et ma version en suivant
J'ai utilisé un fil doré pour la fleur centrale.. depuis que j'ai testé, je met des petites touches de-çi, de-là, j'ai toujours peur que ça fasse kitsh, mais en fait, j'adore, ça donne de la lumière et du volume à l'ensemble et ici, ça se marie très bien !

 

J'ai bien regardé le modèle de base et j'ai refait mon propre patron.. c'est pas trop difficile, mais il fallait compter sur les rebords et le fait de laisser une ouverture pour passer le coussin fourré.

 Puis, traçage, découpage et repassage (les trois trucs que je déteste le plus)

Ensuite, le moment d'assembler, qui m'a pris une bonne partie de l'après-midi...  
Dans le coussin, je comptais ne mettre que des graines de lin, mais mon stock y est vite passé, j'ai donc ajouté des fleurs de lavande, du riz et de l'avoine...
Points de suture :)
 On met le pyjama

Une petite pression pour faire une jolie finition

















Et voilà le travail :)
 
 Le prof de yoga l'a beaucoup apprécié, du coup, il m'a proposé de lui en refaire d'autres pour la rentrée :)  en échange des premiers mois de cours.. et m'a donné une adresse d'une boutique à Bordeaux où ils seraient sûrement ravis d'en acheter... je suis trop trop contente ! et je compte bien m'en faire un pour faire les exercices cet été !

Comment le trouvez-vous ?

mardi 25 juin 2013

le hellfest... en tant qu'exposante...

Me voilà revenue du Hellfest, où, pour la première fois j'y ai tenu un bout de stand avec Metaluna (le mag cinock'roll dans lequel j'écris une chronique :) )

Et que dire ? le Hellfest c'est mon ptit festival annuel, où j'aime aller pour me détendre, être à l'aise au milieu de gros tas de gens aussi farfelus ou plus ou moins que moi mais qui ne me jugeront ni sur mes gousts et encore moins sur mon allure physique... c'est l'occasion de voir des groupes incroyables.. des improbables aussi (Kiss, Europe, Manowar etc) et de se faire plaisir à l'extrême market.

Bref, cette année, je n'aurai vu qu'un seul concert sur les trois jours, mais pas des moindre, Cult Of Luna m'a transpercée, retournée, démontée... j'étais assise à l'entrée de la tente, avec en arrière plan un ciel si nuageux qu'il ressemblait à du matt painting, avec une lune ronde et pleine éblouissante et les fanions rouges de la Temple flottant sur ce paysage incroyable..
J'ai raté les autres groupes, vu de loin Korn et Down, complétement oublié que je voulais voir ZZ Top, j'ai patienté devant Neurosis pour enfin les voir en live, mais leur second morceau à l'intro de 8 minutes de "son d'ampli" m'a gavée et même que de tout le week end je n'ai pas lu le programme en entier une seule fois...


C'est que j'étais occupée.. à trois sur un ptit stand de 2 mètres, avec du monde qui passait, j'ai bossé.. en fait, j'ai surtout bossé ces deux derniers mois comme une furieuse pour avoir un stock conséquent, les exposants que je connais m'ayant assuré succès et fortune durant ces trois jours..

Au final, j'ai du me dépatouiller avec une orga très pourrie, près de deux heures pour trouver qqn qui a pu me dire où je pouvais retirer mon pass exposant (ce qui représente à pieds pas mal de km pour trouver des responsables irresponsables et des "ah ben chais pas hein... ") bref, ça commençait mal. Ensuite se garer (après quelques km de détours autour du site pour rejoindre le camping exposant) et devoir décharger son matériel sur un terrain bien pourri (je plains ceux qui avaient des diables.. parce que quasiment inutilisables) et heureusement qu'il n'a pas plu au point de devenir boueux...

Le samedi soir, vu l'affluence du public, ils ont décidé d'ouvrir une route de sortie festivaliers devant notre parking, nous demandant, à 1 heure du mat' d'attendre une demi heure-une heure avant de pouvoir partir se coucher.. j'ai fini par aller voir le chef de la sécu pour lui proposer la solution qu'un autre exposant avait donnée, et après un peu de bataille on a pu aller se coucher sans attendre scandaleusement des plombes..

Bref, ça a été rude.. Mon Velu n'a absolument pas été présent.. m'oubliant la moitié du week end.. (le vendredi, je l'ai vu à 10h du matin et à 22h complétement bourré) je vous laisse imaginer l'état dans lequel j'étais.. d'autant que vu qu'il n'était pas sur de venir, j'ai réservé une chambre d'hôte (à 18 km du fest... je ne le referai plus.. trop de route le soir, trop de fatigue et encore de l'essence qui s'envole) et on ne dormait donc pas ensemble...

Et puis niveau vente.. et bien, ce n'est pas une catastrophe, mais j'ai gagné 3 fois moins que ce que j'avais visé.. donc grosse grosse déception.. moi qui pensait au mieux me payer une opération pour mes yeux avec le fruit de mon travail, au pire remplir notre frigo, acheter un vrai téléphone (merci viamichelin qui indique que le gîte est au premier rond point à gauche.. alors qu'en fait c'est pas là du tout et à 2h30 du matin pleurer dans ma voiture d'épuisement parce que ça fait une heure que je tourne pour trouver une rue... et merci aux trois jeunes qui sont passés par là et qui m'ont indiqué ma route) de ceux qui ont le gps et une connexion internet digne de ce nom et pouvoir me faire un peu plaisir après avoir passé deux mois à investir tout mon argent dans des fils pour ma brodeuse, du stabilisateur, des fermetures éclair et du tissus...

Et surtout j'ai dépensé une quantité d'énergie pour être sûre d'avoir tout ce qu'il faut, j'ai tellement stressé, j'ai fait des cauchemars durant des semaines d’affilées, me demandant comment organiser au mieux la table, comment prévoir des choses sur lesquelles je n'ai pas de pouvoir, savoir si ça allait marcher, si ça allait trop marcher ? ou pas assez.. J'ai fait tourner ma brodeuse à fond, pour Coffin Rock et pour le nouveau projet que j'ai dévoilé au Hellfest.. et où je n'ai pas vendu une seule boîte de ce nouveau truc que je fais en collaboration avec une très chouette amie.

Bref, après avoir payé les frais du stand, de la route, du peu de nourriture que j'ai ingéré et du gîte, il me reste à peine quelques centaines d'euros... de quoi rembourser les 300€ que m'a prêté une amie (faut dire que les chèques au dentiste de mon velu qui sont prélevés au mauvais moment sur mon compte et la méga facture de gaz qui a été prélevée automatiquement le 15 juin n'ont franchement pas aidé) pour pouvoir payer mes factures surprises de ce mois-ci, remonter un tout ptit peu mon découvert à la banque et pouvoir faire, au final, je pense 80€ de courses avant d'avoir épuisé les billets qui se trouvent pour l'instant dan ma boîte magique..

Encore une fois, je me suis bien plantée. Je pensais vraiment faire au moins 1000-2000€ sur les trois jours.. C'est dur, ça remet une fois de plus en question.. d'autant que les gens dépensent bien bien bien sur le market.. j'ai eu droit à des tonnes de compliments sur mon travail, que ce que je fais est génial, que c'est super drôle, bien fait, original etc.. mais l'originalité, ça ne fait pas recette.

Une fois de plus, j'en viens à la conclusion que je voulais combler un manque dans "l'attirail" du metalleux-gothique-underground, mais en fait, il n'y a pas de demande.. ou peu. Les gens, même et surtout ceux qui se veulent différents, affichent leur "différence" suivant des codes très précis.. et si on s'en éloigne en faisant quelque chose d'encore plus original ou peu vu ou pas, comble du comble à la mode de la saison, alors c'est trop bizarre, pas assez "genré" pour que les gens s'y retrouvent..

A l'image de mon étui à lunette avec le tissus cervelle, posé en devant de table et qui sur les trois jours a du être (et vraiment sans exagérer) soulevé, touché et/ou pointé du doigt au minimium deux cent fois.. sans jamais être acheté.

Le savon à la bière par contre a eu un accueil digne de ce nom, puisque la quinzaine que j'avais avec moi est partie comme des ptits pains le premier jour.. Honte à moi de m'être si mal organisée et de ne pas avoir préparé 200 pains... j'ai remis à plus tard la fabrication de savon à la bière, parce qu'à chaque fois je me disais qu'il faudrait racheter bière et huile et que je n'avais plus d'espèces... là, j'ai fait une erreur "tactique commerciale" monumentale.. parce que je pense que c'est ce "produit" qui aurait pu faire pencher la balance sur une recette à 4 chiffres... (oui oui, je parle de chiffres.. parce que créer est aussi un investissement qui espère un retour.. et que parfois c'est vraiment particulièrement difficile)

Ca me conforte dans l'idée de créer une véritable savonnerie artisanale.. parce qu'il y a de la véritable demande. C'est quelque chose que j'aime beaucoup faire, les possibilités sont infinies et surtout, le savon, ça touche tout le monde.

Je me remet peu à peu, je retrouve ma voix aussi (perdue dès le vendredi !??!), je reste encore très fatiguée. Le solstice aura été éprouvant (comme souvent), la pleine lune m'aura donné du fil à retordre et mes émotions on fait les montagnes russes (j'ai arrêté de compter le nombre de fois où je me suis mise à pleurer derrière mon stand !!).

Partager le stand avec le mag Metaluna était chouette, ça a donné l'occasion de voir son impact auprès d'un public sensible à ce genre de presse.. et ça m'a donné un peu de fierté aussi puisque je participe à ma petite mesure à ce projet.. d'ailleurs l'article du numéro 3 est sur mes créations et ça claque plutôt pas mal !

Heureusement aussi qu'ils étaient là, car nous avons payé un stand partenaire (bien plus abordable que le prix à quatre chiffre du plus petit stand) et nous étions trois dessus... ça a permis de me rendre compte que mon travail plaît mais pas autant que je l’espérais et que travailler sur ce genre d'évènement, au final, c'est un peu triste.. parce que point de décompression pour moi cette année devant des groupes de malades ou le soir devant l'énorme brasier avec ce gros pentacle en fer au dessus des flammes...

Ouais, essayer de vivre de ce que l'on fabrique, c'est difficile. Moi qui étais contente d'avoir enfin officialisé ma situation, d'avoir enfin mon numéro de siret... je pensais amortir et gagner un peu plus.. heureusement que j'ai une amie qui m'a proposé de travailler pour elle à temps complet au mois d'août, ça me permettra d'acheter un téléphone technologique (oui oui, je sais.. c'est un peu bizarre comme envie) et (surtout) de remplir les placards de nourriture... et peut-être m'autoriser quelques dépenses plaisir.. mais déjà renflouer mon compte en banque..


dimanche 16 juin 2013

Top of the lake fait partie des séries un peu moins connues qui méritent qu'on y jette un oeil !

 

Déjà, pour commencer, le générique est vraiment particulier, l'ambiance se pose, là, simple mais sombre, sobre mais profonde...  (bon, impossible de charge la vidéo, mais vous pourrez retrouvez le générique ici)

Le pitch est assez simple, une enquêtrice retourne dans le bled paumé de Nouvelle-Zélande où elle a grandi pour rester auprès de sa maman qui est en train de mourir d'un cancer... Arrivée sur place, elle commence une enquête sur une jeune fille de 12 ans qui s'avère être enceinte.. qu'est-il arrivé à cette jeune fille ? là se trouve l'intrigue de fond de cet étrange ovni que j'ai regardé en deux jours....

On retrouve complétement l'univers de Jane Campion que j'ai découvert au travers holy smoke et in the cut (non, je n'ai toujours pas vu la leçon de piano... et il faut absolument que je le vois entre autre).. à savoir un monde vu au travers les yeux des femmes, avec cette approche du corps et de la sexualité très particulière..
Jane Campion

On est fasciné ou intrigué, on se retrouve ou non dans cet univers, mais je me souviens dans holy smoke d'une scène vraiment troublante où le personnage incarné par Kate Winslet (que je ne me lasse pas d'adorer) marche dans la nature et fini par faire pipi par terre, comme ça.. raconté de cette manière c'est très incongru, mais dans la continuité de la scène c'est très marquant !

Bref, dans ce que j'ai vu ou lu de sa filmographie cette réalisatrice a toujours ce regard très particulier sur les relations entre les humains... J'aime particulièrement le fait qu'elle aborde les corps sans aucune gêne, qu'ils soient jeunes, vieux, gros, minces, petits, grands, là n'est absolument pas la question, tout est geste, échange, partage ou même viol, mais le corps n'est pas utilisé comme un objet plastique mais comme un médiateur de sensations et de pulsions.


Dans la série, on retrouve aussi Holy Hunter, magnifique et étrange dans son rôle de "cheffe charismatique allumée" on ne sait pas vraiment comment elle en est arrivée là, mais elle dégage quelque chose de tellement puissant.. waow !



Le féminin sacré vient aussi avec elle par son personnage, sorte de guru d'un amas de femmes paumées et violentées par la vie qui viennent vivre dans des containers dans ce bout du monde nommé Paradise.. on retrouve ce côté femme sauvage avec leurs baignades nues, leurs moments de méditation et leur tasse de thé offerte à tous les visiteurs... c'est très en background de l'histoire, mais cela ouvre une focale sur une partie très oublié des femmes urbaines et très (trop ?) fardisées que l'on a l'habitude de voir à l'écran.


L'investigatrice, Robin, que l'on suit tout au long de l'histoire (pour y découvrir au passage la sienne) a ce petit air de Clarisse Starling et Dana Scully qui est loin de me laisser insensible.. elle est à fleur de peau, lointaine de tout mais en même temps submergée... ici, point de maquillage (enfin pas dans le sens, maquillage de la vie de tous les jours), de coupe élaborée ou de chaussures à talons.. non, on se trouve face à une femme, tout simplement, sans artifice, sans faux-semblant.. juste un être humain qui vit et survit.

 Je parle du corps encore, mais le tatouage est aussi présent sur les personnages, forcément de manière tribale et ancestrale sur le compagnon de la mère de Robin (qui dégage elle aussi un sacré charisme !) la série se passe en Nouvelle-Zélande ne l'oublions pas..

ou sur les frères Mitcham sorte de fantasme hipster à eux tous seuls ^^

Le corps et le sexe est donc très présent, de bien des manières mais toujours sorti de son contexte où l'on a l'habitude de le voir au cinéma... c'est une chose que je retrouve vraiment dans l'univers de Jane Campion.. avec toujours cette dureté dans les émotions, dans les rapports, beaucoup de sado masochisme (mais pas la version cuir cuir moustache), quelque chose de plus profond, de plus mal/sain, de plus brut...


En très résumé, je ne pourrais pas vraiment raconter l'histoire sans la raconter et en même temps, tant de choses se passent que je pourrais en écrire des lignes et des lignes, il y a plein d'intrigues et d'histoires humaines, beaucoup de choses intenses se jouent.. les personnages sont bons chacun dans leurs rôles et chaque histoire est poignante à sa manière...

Ce qui me marque beaucoup aussi, c'est l'ambiance générale, lente, sombre, dure et en même temps lumineuse qui se dégage de cette série en une saison..


Quand je vous disais qu'elle a un air de Dana Scully !

Je suis très curieuse de connaître vos avis sur cette série, Aleks, Obsidienne ? vous qui avez des regards critiques et intéressants sur le ciné.. vous en pensez quoi ?

jeudi 13 juin 2013

apaisement

Bon, suite à une journée plus que tourmentée hier, j'ai mis les choses à plat avec moi-même et aussi avec le Velu.

du coup, ça va beaucoup mieux et je me rends compte encore du travail que j'ai à faire pour m'aimer mieux ou différemment ou plus qui sait.. et du coup, savoir aimer aussi.

Etre plus confiante et plus apaisée avec mes relations à l'autre (quel qu'il soit).

De toute façon, après ces derniers mois et le rythme que je me suis imposée vis à vis de Coffin Rock, du stress que je me suis mise avec le projet sur ulule, la dissociation que j'ai à faire entre tous les moi (personnel, professionnel, virtuel, réel) et le fait de mieux gérer tout ça.

Et parfois, les gens resurgissent à nouveau dans mon présent et me donnent aussi des pistes que j'ai entrevues ou pas pour mieux réfléchir à tout et ça me fait du bien.

allez, je file travailler à nouveau, nouveau jour, moins ensoleillé mais ce n'est pas important, la lumière éclaire, la bougie aussi, les encens sentent bon et j'ai fait un grand nettoyage dans l'appartement hier.. à force de laisser les choses s'empiler, la poussière se poser, je me sentais encombrée de trop.

On dit que faire le ménage aide à faire le ménage dans sa tête, hier, je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je l'ai vraiment ressenti comme ça. j'ai laissé la fenêtre ouverte dans l'atelier toute la nuit, et l'air nouveau fait du bien (les tissus s'imprègnent vite d'une odeur de linge superposé que je n'aime pas trop)... zou, au boulot et l'esprit et le ventre plus tranquille.. (merci pour vos messages !)


mercredi 12 juin 2013

...

et hop, comme souvent, j'ai la boule au ventre, l'angoisse qui débarque..

allez savoir pourquoi, mais ce genre de choses je les sens, du coup, je deviens brumeuse et soucieuse, je farfouille dans l'espace privé de mon Velu et j'y trouve ce que je crains...

Alors j'essaie de me dire que ces messages sur son téléphone ne sont qu'une petite fantaisie et pas la cause de notre future rupture (?)

du coup je flippe, je suis pas bien, je dors mal et je fais des cauchemars... j'ai ce point dans mon estomac qui ne me quitte pas.. et je déteste ça.

Je sais bien qu'au bout d'un an, un an et demi ils en ont marre, que je ne fume pas, que je picole pas, que je fais pas de fun avec les drogues... et oui, c'est ennuyant de pas pouvoir se bourrer la gueule avec sa chérie...

et puis ils finissent tous par trouver cette petite nénette qui est toujours plus autre chose, toujours mieux disponible, au bout de cette durée, toujours la même, toujours identique, putain de schémas répétitifs de merde.

en général après un an, un an et demi ils ont compris qu'ils ne seraient pas LE mâle alpha qui me fera grimper aux rideaux et ils ont arrêté d'essayer de le faire depuis longtemps, délaissant clairement les jolies attitudes pour un coup libératoire de temps à autre...

Je suis aussi à fond sur mon travail, du coup, j'ai moins de temps à consacrer à la flemme et glandouille et ça, les amoureux ils n'aiment pas trop...

Du coup, j'essaie de me dire que je suis juste une parano, que je me fais des idées, mais je crois pas me tromper...

fais chier.